5 mars 2012
Rêverie
Quand s'en va la romance
Et que l'aube ne vient pas
Une étoile berce ma transe
Et disperse ma foi.
Mes yeux s'attachent au ciel
Observent la multitude
Dans le noir solitaire
J'entrevois tout le vide
Bruissant d'âmes éphémères
Peuplé de terres arides
Paroles et symboles
Forgent la table des lois
Mais de raison s'envolent
La vérité je vois
Si ma bouche est faillible
Mes membranes imparfaites
Du doigt je touche les fibres
Qui me font plus concrète
Car, quand elle s'en va
Je fais face à la clepsydre
L'horizon me dévoile
Ses fresques sans escales
Ses dunes sans limites
Ses sables si mobiles
Dans lesquels je m'efface.
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